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Vous habitez en zone rurale et peinez à trouver un médecin ? Cette situation pourrait bientôt s’améliorer. En effet, le gouvernement vient d’identifier 151 intercommunalités en « zones rouges » qui vont recevoir un soutien renforcé dès septembre 2025.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre du pacte national contre les déserts médicaux. François Bayrou, Premier ministre, l’avait annoncée en avril dernier. Le principe est simple mais efficace : des médecins généralistes issus de territoires mieux dotés viendront prêter main-forte aux équipes locales.
Ces praticiens solidaires interviendront jusqu’à deux jours par mois. Leur participation reste entièrement volontaire. Cette approche permet de respecter la liberté d’exercice tout en répondant aux besoins urgents des populations isolées.
La sélection des 151 zones ne s’est pas faite au hasard. Les autorités utilisent un indicateur sophistiqué appelé « accessibilité potentielle localisée ». Cet outil analyse plusieurs critères pour dresser un portrait précis de chaque territoire.
D’abord, il examine la densité médicale réelle en tenant compte de l’activité des praticiens et de l’âge moyen de la population locale. Ensuite, il intègre la proportion de personnes souffrant d’affections de longue durée dans la zone concernée.
Le temps d’accès routier aux services d’urgences constitue également un facteur déterminant. Plus ce délai est long, plus le territoire est considéré comme fragile. Enfin, d’autres critères sociaux et économiques permettent d’évaluer le « cumul des fragilités » de chaque intercommunalité.
Parmi les départements les plus touchés, on retrouve la Creuse, l’Yonne, l’Indre ou encore le Cher. Le Gers, le Tarn et l’Aude figurent également sur cette liste préoccupante.
Malgré son appellation de « mission de solidarité obligatoire », cette première phase repose uniquement sur la bonne volonté des médecins. Cette apparente contradiction s’explique par la volonté de tester le dispositif avant d’éventuelles mesures plus contraignantes.
Pour encourager les vocations, une compensation financière spécifique viendra s’ajouter aux honoraires classiques. Les médecins volontaires pourront aussi bénéficier de dispositifs de remplacement pour leurs activités habituelles. Cette organisation leur permet de se libérer du temps sans pénaliser leur patientèle régulière.
L’objectif est de créer un élan de solidarité professionnelle. Cette approche respecte l’éthique médicale tout en répondant concrètement aux besoins des territoires en difficulté.
Cette mesure vise à apporter une réponse rapide aux difficultés d’accès aux soins dans les zones rurales les plus isolées. Elle permet d’offrir un renfort ciblé là où les besoins sont les plus criants.
Au-delà de l’urgence, cette initiative teste un nouveau cadre organisationnel pour la territorialisation des soins. Elle prépare le terrain pour d’autres mesures structurelles comme la suppression progressive du numerus clausus et l’arrivée de nouveaux praticiens.
Cette approche pragmatique reconnaît que la crise des déserts médicaux nécessite des solutions immédiates et à long terme. Elle marque une évolution importante dans la politique de santé publique française.
Chez MyKLINICA, nous comprenons parfaitement que l’accès aux soins de proximité constitue un défi majeur. C’est pourquoi nous avons développé des outils spécifiquement conçus pour accompagner cette mission de solidarité médicale.
Notre plateforme propose une cartographie détaillée des cabinets vacants et des locaux mutualisés dans les zones rouges. Cette vision d’ensemble facilite grandement l’organisation des missions solidaires et l’identification des opportunités d’installation.
Nous accompagnons également les médecins volontaires dans leurs démarches d’installation temporaire ou permanente. Notre expertise en mise en réseau professionnel permet d’optimiser les conditions d’exercice dans ces territoires fragiles.
Mikeili pour MyKLINICA en Juillet 2025
